Un livre blanc sur la fertilisation azotée
Le principal objectif du livre blanc présenté par La Coopération Agricole au Salon de l'agriculture est d’expliquer les enjeux de la fertilisation azotée aux décideurs politiques.
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La Coopération Agricole métiers du grain a lancé, le 26 février 2024 au Salon de l’agriculture, un livre blanc sur la fertilisation azotée. Ce travail collaboratif a été rédigé avec quatre partenaires : l’Afcome, l’AGPB, la FNA (1) et Fertiline, filiale d’In Vivo. « Partage de connaissance et d’expertises », ce document propose « un éclairage » sur la question de la fertilisation azotée, visant notamment « les décideurs politiques et l’Administration », explique Antoine Hacard, président de La Coopération Agricole métiers du grain.
« On se rend compte que ces sujets-là, qui nous semblent évidents, sont de moins en moins maîtrisés en matière de compétence agronomique, explique-t-il. Il s’agit de faire comprendre que, dans nos systèmes actuels, si on utilise moins d’engrais, la production baisse mécaniquement. C’est montrer l’enjeu stratégique d’avoir un sourcing en engrais fiable, et de pouvoir continuer à en importer de façon raisonnable. »
Un objectif pédagogique
Le livre, construit pour être pédagogique, se divise en cinq chapitres :
- Qu’est-ce que la fertilisation azotée ? Est-elle vraiment nécessaire ?
- Quel est le marché des engrais azotés en France, en Europe et à l’international ?
- Production de ressources agricoles d’un côté, protection de l’environnement et du climat de l’autre : quels enjeux ?
- Quelles innovations pour améliorer la production des engrais et l’efficience de la fertilisation ?
- Quelles bonnes pratiques agricoles pour économiser les engrais et réduire leurs impacts ?
« Nous avons présenté le livre blanc avec l’AGPB au ministère de l’Agriculture la semaine dernière », indique Catherine Matt, directrice de La Coopération Agricole métiers du grain. Selon cette dernière, des échanges ont eu lieu en interministériel à la fin de 2023, où il est envisagé que deux usines d’engrais puissent être réinstallées en France.
(1) Association française de commercialisation et de mélanges d’engrais, Association générale des producteurs de blé et Fédération du négoce agricole.
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